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2013 : un an de photos non bloguées... from Dorothee on Vimeo.

... ou comment trouver un truc à dire quand on n'a pas blogué depuis 9 mois... Nous sommes vivants et en bonne santé, nous avons traversé l'hiver puis le prin... heu l'hiver puis l'été puis les vacances puis la rentrée et nous en sommes là. Comme vous quoi.

Aller, à très vite ! (ou pas)

Ok, un petit tuyau pour tous les trop pressés : il fallait cliquer sur la photo pour en voir plus ! Happy new year everyone !

(et aussi des cheveux à droite, et des dents à gauche, s'il vous plait !!)

Préparer des ptit dèj de fête - s'occuper le mercredi - essayer de faire dormir un bébé qui ne veut pas se coucher - faire un peu de tri dans les patrons - sortir - cuisiner - essayer d'avancer des projets trop longtemps repoussés - faire des "waaaaaaa" et des "hooooooooo" - avoir 40° de fièvre quand il fait 38° dehors - sortir - manger les fruits d'été encore et encore - ne pas se lasser du ciel bleu - découvrir une jolie bétise...

Je continue à vous abreuver d'images de ces quelques jours de printemps, même si la pluie a fait son grand retour (pas pour longtemps, si j'en crois mes sites de météo préférés).

Je bois du thé toute la journée, au bureau comme à la maison. Je n'ai jamais aimé le café et j'ai mis du temps à aimer le thé. Mais maintenant je ne peux plus m'en passer. Quand il fait vraiment chaud je me fais du thé glacé, et le reste du temps, quelle que soit la saison, je trouve toujours un moment pour boire un thé. J'ai aussi investi dans un travel mug, que j'emmène notamment en déplacement, en voyage, ou même en formation. Avoir un bon thé bien chaud avec soi dans le TGV ou dans un amphi, quand on n'arrive pas à se réchauffer à cause de la clim, c'est un petit bonheur inestimable ! En Nouvelle Zélande je remplissais un thermos entier d'eau chaude le matin, et pouvais me faire un thé à tout moment dans le camping car sans avoir besoin d'être branché à un système électrique ou à une arrivée de gaz !

Ici pour le réveillon du nouvel an, il y a eu des bruscheta (tomate au four aillée/persillée, mozza fumée, pecorino, et pancetta made by Rafi), un risotto aux noix de Saint Jacques (made by me), et un tiramisu (made by Rafi).

Pour le brunch du premier de l'an, des galettes de pommes de terre, oeufs pochés et saumon fumé, des bagels, des mini éclairs, du bon thé et bien sur, du tiramisu !

Et pour finir ce week-end cuisine, des raviolis home-made (by Rafi et Luna), farcis au poulet et aux champignons. Mais là, il n'y a pas de photo des raviolis cuits, ils ont été mangés trop vite !

*Citation Franck Mc Court in Angela's ashes

*Template Vol25

Garder les mains occupées, et la radio allumée, pour ne pas trop penser à lundi prochain, jour du 6è mois-niversaire d'Ysée, et jour où je reprendrai le boulot, après 10 mois d'interruption (4 mois alitée, 6 mois pour récupérer et profiter de mon bébé). J'ai pris beaucoup de recul sur tout ce qu'il s'est passé. Je ne pensais vraiment pas avoir à reprendre dans ces conditions. Une bonne occasion de rappeler, au lendemain de la journée de la femme (festivité qui m'intéresse peu, à vrai dire, tout simplement parce qu'on est femme tous les jours, pas un jour par an), que vouloir travailler ET élever des enfants reste un challenge et que peu d'hommes, employeur ou non, sont capables de mesurer les difficultés qu'un tel challenge implique. 

En attendant, des choses se trament par ici, pour le carnaval...

Parce que quand même il faut remettre les choses à leur place, et parce que mon article précédent a donné lieu à des coups de fils inquiets de la part de mes proches, je précise ici que la claque mentionnée ci-dessous est une claque professionnelle. Nous sommes tous en bonne santé, et là est l'essentiel. Il s'agit seulement d'une énorme déception humaine, comme je n'en avais jamais vécu professionnellement, accompagnée d'une nécessaire blessure d'orgueil, et conséquence plus importante, d'une remise en cause de ma situation professionnelle pour des raisons illégales mais malheureusement d'une affligeante banalité.

Je m'arrête là pour les détails, vous remercie tous pour les commentaires, coup de fil et messages d'encouragement, et vous laisse avec un conseil trouvé sur le net... 

Quand je ne vais pas bien, je n'ai pas envie de trainer par ici. Depuis décembre, j'ai des tas de petites choses à bloguer qui s'accumulent, le gâteau arc-en-ciel de l'anniv de Luna, des petites coutures, des activités craft, des chouettes bouquins, des cadeaux reçus, d'autres jolies photos d'Annecy, enfin il y aurait de quoi faire vivre ce petit espace. Mais là, depuis janvier, une claque. Une monumentale. une que je n'ai pas vue arriver. Une qui oblige à remettre en perspective ses projets de vie. Une qui donne envie de tout larguer pour s'éloigner le plus possible de tous les hypocrites qui peuplent la terre. 

Pour l'instant je reste dans mon coin et je digère. Je reviendrai bientôt vous montrer toutes ces petites choses insignifiantes qui rythment la vie et qui changent les idées. 

(Photo by Rémy) 

★ En décembre, Rafi et moi on a eu 12 ans. Luna a eu 6 ans. Ysée a eu 3 mois.

★ En décembre, il y a ceux qui nous ont quittés, il y a 2 ans, il y a 1 an. S'en souvenir. Penser à eux.

★ En décembre, Mamou nous a quittés. Nous l'avons accompagnée, tous ensemble. Les mots à l'église. La campagne glacée. Les larmes et les rires d'une famille encore unie.

★ En décembre, il y a eu Paris, croiser des amis chers, regarder la neige tomber. Se faire chouchouter. Etre entre mère, fille et petites filles.

★ En décembre, il y a eu noël, se réunir, sourire, faire plaisir.

★ En décembre, il y a eu ce tout dernier buffet de noël dans un lieu chargé de 35 ans de souvenirs, 35 ans de réunions familiales, 35 ans d'émotions.

★ En décembre, il y a eu des bébés-bonheur qui sont nés.

★ En décembre, il y a eu des décisions à prendre concernant le boulot, et une réaction qui n'est pas celle attendue.

★ En décembre, il y a eu un réveillon doux et chaud avec des amis et des enfants.

★ En décembre, il n'y a pas eu beaucoup de photos. Mais dans mon coeur beaucoup d'images. Celles de l'appartement Bd de Courcelles que je ne reverrai jamais. Celles de Mamou. Celles de mon bébé-sourire qui sourit tout le temps. Celles de Luna et des étoiles dans ses yeux. Celles des larmes dans les yeux de beaucoup de gens autour de moi.

★ Décembre a été un peu trop chargé en émotions. Je suis fatiguée, heureuse et triste, sereine et angoissée. Je réalise que je n'aime pas janvier et toutes ses contraintes, ses promesses de froid et de journées trop courtes.

★ En janvier, je vais rester au chaud avec mon bébé-magique, allumer des lumières douces, boire du thé bien chaud, essayer de rester zen, réaliser mes envies de créations manuelles, être sérieuse pour retrouver la ligne, résoudre mes problèmes de boulot, espérer que les journées s'écoulent en douceur et sans heurt, ne pas avoir trop d'attentes et aimer la vie.

★ Très belle année à tous.

Quand on a une mamou dans sa vie depuis presque 35 ans, on ne pense pas une seule seconde qu'un jour elle ne sera plus là.

Parce qu'une mamou, c'est pas tout à fait une grand-mère comme les autres. Une mamou n'est pas une grand mère qui vous cuisine des bonnes tartes et vous fait des confitures, ni qui vous tricote des pulls. Non, ma mamou à moi, c'est celle qui organise des déjeuners de jeunes, qui veut tout savoir de nos vies et de notre façon de penser, qui discute du dernier film vu et du dernier bouquin lu, qui vous attend Boulevard de Courcelles avec un gratin de pâtes, qui vient vous voir quand vous êtes coincée à l'hôpital, qui vous emmène à Mézières le week-end ou vous laisse les clés de la maison pour y aller avec des copains, qui se laisse volontiers manipuler par ses petits enfants et finit toujours par leur acheter une bricole chez M. Bonneterre, qui vous emmène conduire dans les champs quand vous avez 12 ans à peine, qui fait les graphos de vos copains, qui allume un cierge pour vous le jour de vos examens, qui est toujours là pour bavarder au téléphone, qui ne sait pas garder les secrets, qui rigole quand elle ne comprend pas nos blagues, et qui fait semblant de ne pas s'apercevoir qu'on se moque d'elle.

Une Mamou, ma Mamou, c'est une présence bienveillante dans le jardin, à Mézières, ou au coin du feu, le son d'un piano par la fenêtre. Aujourd'hui je ne sais pas où tu es, mais je sens encore ta présence dans le jardin. Avec Papou. Alors je te dis à tout à l'heure, pour l'apéro, sous l'arbre à Papou.

10 jours avant qu'elle nous quitte, j'ai pris Ysée en écharpe, j'ai sauté dans un TGV et je suis allée à Paris la voir. Je lui ai présenté Ysée, je lui ai mise dans les bras, je lui ai dis au revoir. Ce lundi je suis retournée à Paris pour lui dire au revoir, deux ans presque jour pour jour après Papou, dans la même église et dans le même cimetière. Où qu'ils soient ils sont ensemble maintenant.

Ils nous manquent.

Pour un peu, ça ferait même revenir le soleil !

J'ai été alitée au tout début du printemps, il était à peine arrivé, le printemps, il avait beaucoup tardé. Ces premiers jours de mai étaient encore bien frileux... Et puis le temps a passé, les heures chaudes sont venues, le soleil a brillé. Je n'en ai profité que depuis mon balcon, ses rayons étaient toujours accompagnés des bruits de la circulation. Je n'ai pas quitté mon appartement pendant 4 longs mois, à l'exception de mes 2 rendez-vous médicaux par mois. Je suis partie en vacances via les blogs, via les images des autres d'ici et de là, de mer ou de montagne, depuis mon ordinateur seulement.

Aujourd'hui un vent glacial a entrepris de faire tomber toutes les feuilles des arbres, et de chasser les braves des rues. Je ne m'y suis aventurée que pour les 4 aller-retours quotidiens à l'école, le pas pressant, car ce vent me urgeait de rentrer chez moi, de rester au chaud, de me blottir dans un plaid avec mes filles et mon chéri.

N'ayant pas eu d'été cette année, je me dis que l'hiver va être long, en attendant le retour du printemps...

Photo by Luna, Lyon, novembre 2010

La magie d'une balade de fin de journée, les couleurs de l'automne, un manège illuminé, la frange de Luna coupée de travers...

Je ne donne pas beaucoup de nouvelles par ici, c'est que je ne sais pas trop quoi vous dire. Je n'ai pas envie de vous raconter l'absence d'activité, l'impossibilité de vider les cartons ou d'aménager le nouvel appartement, la frustration de voir passer ces belles journées d'été sans pouvoir mettre le pied dehors, le moral qui ne tient pas la route, le temps qui s'étire en longueur quand tout le monde me dit "déjà 3 mois passés ? Tu vois ça passe vite !" Heuuu...... oui pour vous surtout.

Et puis j'ai pas envie non plus de trop me plaindre parce qu'il y a des jours où ça va bien, surtout depuis le nouvel appartement, sa lumière, le soleil toute la journée, tous les repas dehors sur le balcon. Et puis les bonnes nouvelles comme ma visite du 6è mois il y a 15 jours. Mais la prochaine visite approche et l'angoisse avec.

Ma longue liste d'activités pour cette période était vaine. Il y a toujours un moment où je n'ai plus ni envie de lire, ni envie de regarder un écran quel qu'il soit. J'ai abandonné l'idée de me mettre au tricot, parce qu'une fois le bébé arrivé je n'aurais plus le temps, et je préfère continuer la couture. J'ai bien débuté le crochet mais n'ai pas encore beaucoup avancé. Les séries au bout d'un moment ça me saoûle. Comme tout le reste. Je voudrais juste pouvoir remuer mon nez et, dans un scintillement de poudre de perlinpinpin, accélérer le temps jusque fin septembre. Rencontrer mon bébé et oublier tout ça.

Mais l'essentiel, et c'est pour vous dire ça que je poste aujoud'hui, c'est que le bébé va bien et qu'il est toujours là où il doit encore passer les deux prochains mois. Je suis sure que les messages de soutien et d'encouragement vont fleurir. Essayez juste de ne pas me dire que ça va passer vite. Car le temps n'est pas passé vite au cours des 3 derniers mois, quelle que soit l'impression que vous en ayez eu, vous.

Luna part en vacances en début de semaine prochaine, elle va enfin voir la mer, aller à la plage, se baigner tous les jours, et oublier un peu sa maman immobile et morose.

Edit : je change le titre, il parait que le film "je vais bien ne t'en fais pas" est très triste alors que ce n'est pas ce que je voulais faire passer.

  ... y'a quelqu'un ? Est-ce bien avril qui débute ? Oui ? Alors je peux sortir.
 
Je ne sais pas ce que vous avez fait, vous, en mars, mais nous on a continué à hiberner. Certes, le printemps a fait des incursions, mais essentiellement en semaine. Le week-end, il n'a fait que se carapater face à la pluie qu'a une grande gueule et qu'a fait rien que de l'ouvrir bien grande !

Certes, nous avons passé une semaine au ski, eu du beau temps, vu Luna apprendre à skier, aimer ça, et obtenir sa souris de bronze, cuisiné pour remonter le moral des troupes savoyardes. Mais aussi, il faisait encore vraiment super froid, et à part sur les pistes, on n'a pas mis le nez dehors.

Je n'ai pas cousu. Rafi n'a pas composé son premier album. Je n'ai même pas eu mille déplacements dans toute la France (sauf un aller-retour à Bordeaux en train, un peu pénible). On a bossé. Et puis aussi on a regardé les 4 premières saisons de The Wire, et il ne nous reste plus que la 5. Et puis du coup on n'a pas pris de photos non plus. On a bien visité quelques apparts mais rien de transcendant et c'est franchement pas gagné pour déménager bientôt...

En mars certains de mes proches ont traversé des trucs vraiment pas faciles, et ça m'a souvent attristée, mais aussi inquiétée, et puis comme je pouvais pas faire grand chose j'ai essayé de soutenir le moral des troupes un peu.

Vendredi on file à Paris pour faire la tournée familiale habituelle, ni plus ni moins. Il n'y aura pas de shopping tissus, pas de shopping du tout d'ailleurs. Et pour autant que je sache il y aura aussi de la pluie et du temps de merde. Mais en avril, va falloir que ça bouge, parce que j'ai des fourmis dans les pattes, la MAC qui trépigne, le capital solaire à reconstituer, et 5 mois passés à hiberner ça suffit !

A bientôt alors !

Luna et Raphaël sur la piste verte, Grand Bornand, mars 2010